THE GEMINI INTERVIEW
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Gemini Une publication aujourd'hui ?
Breton Oui, elle vise à faire connaître
ma pratique artistique, ajustant cette fois mes objectifs de grand
collaborateur et de séminariste. Aussi, ma pratique en performance
s’est développée à l’étranger. Je pensais qu'il serait grand temps
de la faire connaître localement, ici à Montréal, non pas
seulement en Europe ou en Asie, et aussi cette pratique ne peut
exister subséquemment qu'à travers des archives d'une
documentation médiatique, voire via le texte et le photographique.
L'artiste se doit de mettre en perspective cette idée de
publication s'il évolue principalement en performance.
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Gemini Pourquoi la performance, ces
déplacements à l'Est ?
Breton J’ai poursuivi ma démarche à
l’Est car loin de promotion bonbon de galeries d'art et
d'institutions muséales à l'hystérie professionnelle. Il y a moins
d'administration pour l'artiste, sans nuire à la qualité des
programmations. Il y a justement beaucoup moins de compromis chez
l'artiste de l'Est et le motif artistique est clair.
Selon moi, nos galeries "centres d'artistes",
aujourd'hui principalement de petites institutions, mettent
davantage de l'avant non plus un art échappé, mais un art orienté
par une domination des subventions de l'État (au Québec et au
Canada, toute autre province également suivant le modèle du
RCAAQ), soit en quelque sorte une pratique de galeriste
d'alignement avec les modèles de l'économie actuelle. Depuis quand
nos centres d'artistes doivent-elles épouser dea schémas
"magasins" pour l'art? Au départ, elles visaient des
perspectives néo-avant-gardes, c'est-à-dire, des idées qui se
voulaient des ruptures de conventions, de tabous, etc., d'une
société de demain construite dans l'évitement d'une société
statique.
Et, pourtant, l'art, il n'est jamais propre, ni était-elle
cette Fontaine de Duchamps au début des années
avant-gardes dès 1910, sous le Constructivisme et le Dadaïsme.
Car, de toute évidence, le "vrai",
ce quelque chose d'autre (Gombrich, 2008), n'était au
départ jamais consensuel ou rencontré véritablement, ni exposable,
il était sale tel cette pissoir de Duchamp posée à l'envers sur un
socle et, en ce sens, n'était jamais joli ni polie, ou respectueux
du vocabulaire institutionnel, construit dans le langage de l'art
tel que nous le connaissons, les mots et les formes de l'art
conceptuel, ni alors sublime et élégant tel ce grand miroir
horizontal de Pascal Grandmaison comme modèle d'acquisition au
Musée d'art contemporain de Montréal, au début du XXIe.
D'ailleurs, nous ne pouvons demander à nos instititions, nos
musées et grandes galeries, d'expliquer autrement leurs choix si
ce n'est que par l'affirmation positive d'un art déjà légitimé par
nos centres d'artistes. Ainsi, c'est dans la continuité, dans le
suivi de "l'art" et de "l'artiste" que cette
situation devient à être tout à fait normale, car le risque serait
trop grand à prendre sur soi, comme de perdre sa position
(Bourdieu), son "job" subventionné, déjà que la vie dans
le monde culturel ici n'est pas évidente, peu payé, si ce n'est de
faire dans l'application des conditions sociaux-économiques et
ainsi d'un faire valoir dans une répétition ce que nous apprécions
tous comme art, c'est-à-dire, d'un art capable sous l'omniprésence
du reenactment en art contemporain.
L'art véritable est en ce sens fortement politique, radical,
détestable, défonceur, énervant, stressant, intense, hystérique;
il est difficile d'accrochage parce que difficile à défendre. Il
est cependant émotif, captivant, privé et individualisé. Il est un
art du registre des possibilités et des impossibilités,
irrattachable selon une légitimation post-conceptuelle car cet art
là, il ne suit pas en règle les absolus du programme duchampien.
Alors, serait-il davantage question ici de permanente
discontinuité avec des préceptes académiques pour l'art,
c'est-à-dire, un suivi d'influences des pères et des mères dans le
domaine de l'esthétique contemporaine? Car cet art-là, il est fort
probablement un art dépassé ou possiblement nouveau. Mais personne
ne peut véritablement en déterminer le statut, d'où la crise de la
critique, du désenchentement des commissaires d'expositions que la
multiplication en système des biennales, triennalles,
quinquenalles, enfin, une structure de commodité pour l'art comme
nouveau processus marchand.
La question est de trouver une nouvelle structure critique, non
plus biasée par les bons coups de l'artiste ou de l'institution,
tous obsessifs de la nouvelle image, au-delà de sa répétition, et
encore moins sur leurs grandes réputations. Car un artiste, même
important, est toujours capable de bêtises, tout autant en est-il
pour l'institution. Seule une pratique de l'économie considére
éventuellement de pareilles négligences en esthétique. Le plus
beau modèle seront les "copies" de l'artiste
répliquante, Elaine Sturtevant, qui n'a eue de cesse de critiquer
la structure, dont la bêtise institutionnelle que de présenter
tardivement au MoMA sa toute première rétrospective américaine
faite sur le dos des grandes expositions de l'Europe pendant plus
de cinquante ans de production artistique et ce dans l'année même
de son décès à l'âge de 86 ou 89 ans. Personne ne sait exactement
l'age de cette artiste des années 1960, détenant plutôt un travail
de répliques en des oeuvres d'Andy Warhol, de Joseph Beuys, de
Jasper Jones, de Robert Raushenburg, de Franck Stella, enfin, non
plus un travail de "copies" de gens célèbres du marché
de l'art et en histoire de l'art, utile ne serait-ce que pour son
miroir d'une sturture de l'art de l'intérieur, mais des oeuvres
qui montrent ensemble la surface tel quel de l'esthétique
contemporaine.
Alors en appétit à ma sortie d'université en 1998, j'ai poursuivi
ma démarche non pas dans une plus facile des disciplines
artistiques si l'on désire faire carrière en art contemporain au
Québec, à Montréal, dans ce réseau limitant parce que trop
systèmique; ce fut plutôt dans l'impopulaire performance. Ma
publication serait ainsi cette difficulté de l'art des deux
mondes, alternatif et institutionnel, avant-garde et conventionel,
connaissant trop bien les enjeux esthétiques d'une politique du
faire que cette obession de l'image telle que perçue par
Sturtevant dans son refus de l'original, de l'oeuvre unique.
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Gemini Vous avez participé dans
plusieurs collectifs, ont-ils été formateurs au point de détenir
aujourd'hui une légitimité esthétique sur plusieurs plans ?
Breton Effectivement, légitime ou pas,
cette publication présente mes activités locales à Montréal,
débutant sous le collectif orange brown.
Principalement de milieu anglophone, ces artistes pour la plupart
sont de l'université Concordia, d'autre sont issus de
l'international. C'était un moment rafraîchissant.
J’ai entrepris mes démarches à l'international en parallèle à ce
collectif, après avoir pendant un an habité Toronto sur le campus
de York University; alors plus à l’aise désormais en langue
anglaise, c’était chose possible. Ceci dit, j’ai réalisé ces
déplacements sur l’Europe et l’Asie avec le collectif
CAROL BRUNO. Ce fut une expérience forte en
nouveautés, car les congrès de la Sotodo Gallery par
Theodor Di Ricco renfermaient de nombreux
artistes, groupes d'artistes, de tous azimuts.
J’ai plutôt débuté ma carrière solo en Estonie et en Finlande, en
Argentine, en Allemagne, et dans quelques états américains dont
celui de New York et du Missouri au Saint-Louis Contemporary Art
Museum. Sous NON GRATA, agissant à titre de
commissaire pour le collectif, cette dernière expérience faisait
suite à ma résidence d’artistes La Recoleta en
Argentine, grâce à l'appui du programme de résidence du Conseil
des arts et des lettres du Québec.
Sous le collectif estonien NON GRATA, mes attentes esthétiques
étaient de rigueur, car à l'égard des pratiques en performance,
rituelles, atypiques, renfermant rarement des lectures
conceptuelles post-duchampiennes, ces pratiques sont dérivées et
difficilement rattachables. Elles sont en permanentes
discontinuités avec le présent.
Dans mon effort de lecture pour ces pratiques en performance, j’y
voyais une manque de jugement critique, sous des propositions
d’angoisses de l'être dépourvues de concept, de distance du privé.
Ces performances sont justement privées, individualisées. Il est
davantage question de pratique du registre des possibilités et des
impossibilités, et non plus de cet agenda conceptuel. En ce sens,
il est indispensable de protéger la non-spécialisation, c’est à
travers elle que réside la liberté.
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Gemini Quelle est la fascination que
vous portez derrière le titre SUNDAY You're Fired! ?
Breton Cette publication agit par
fascinations conceptuelles. En débutant par le mot Sunday, le
titre à plusieurs sens et évoque surtout un élément performatif,
d'action.
Récupéré par l’économie, il induit encore aujourd'hui au jour de
congé, au dimanche, mais sous un jour judéo-chrétien bien révolu.
Il renvoi à ce mouvement syntaxique par concept performatif,
équivalant au corps de l’artiste en performance. En quoi les
objets, les mots et les images, possèdent des valeurs
performatives. Selon moi, il est question de performativité.
Sunday est aussi sinon davantage une journée de l’artiste au
soleil en congé à l’atelier. Il pratique. Et demeure cependant ce
faux dessert de la profession, car l'artiste travaille tout le
temps, même le dimanche.
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Gemini Introduisant maintenant la
personnalité du Great Law Breaker, ce profil de l'artiste
en art contemporain comme seconde fascination. En quoi exactement
un briseur de règles vous concerne-t'il?
Breton Je trouve qu'il est très près de
l'artiste Al Paldrok du collectif NON GRATA.
J'identifie les deux sous cette personnalité The LAW.
Cette personnalité est une analogie entre les profils de l’artiste
radical, dont celui de Donald Trump, ce dernier étant surtout
connu pour son expression cinglante You’re Fired!
Tranchants, les deux agissent en tant que loi. Ils inventent leur
propre langage de lois, vivant ainsi parfaitement en harmonie avec
le système et ses failles. Ils sont cependant responsables de
leurs choix, de leur cheminement en tant que subversifs. Pour moi,
ils sont ces exemples de possibilités et d'impossibilités. Ils
sont en marge avec ce que la société prévoit pour l'individu.
Ce profil transgresse ces règles, ces lois, par fantasme de
souveraineté. En tant que The Great Law Breaker,
il est radical dont ce sentiment de puissance He's
the Law! He has money! Glory! En toute
indépendance, il fait fi des pères et des mères dans une paranoïa
fantasmagorique, détenant finalement un profil destructeur (Walter
Benjamin, ).
Pour revenir à l'art, les artistes, l’art conceptuel est ainsi
perçu comme un langage de lois esthétisant, légitimant ou
prohibant la pratique dans un rapport symbolique au désir et à la
jouissance.
D'ailleurs, une fascination récente met de l’avant une esthétique
de la résistance, par une professionnalisation de l’art en crise
(Dieter Roelstraete, 2011). Ce architecture de la résistance pose
certaines questions fondamentales tel que relier ou insuffler une
nouvelle structure critique, renouveler, imposer des modalités
esthétiques autrement que par un nivellement des politiques du
marché, et expliquer cette résistance comme un tournant en
éducation, en stade de réflexion par théoriciens, artistes et
critiques en lien avec l’annulation controversée de l’européenne
Manifesta 6.
Interview réalisée en avril 2011, retravaillée en mars 2015, par
une maîtrise en histoire de l'art sur le déjà-vu en art
contemporain.
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Bibliographie
Stéphanie Moisdon et Bruce Hainley,
Lycanthropize: The Critical under the Full Moon of Cross
Genre, Curator’s Corner, Mousse, publication 19, 2009
E.H. Gombrich, Histoire de l’art,
Phaidon, 1046 pages, 2006
Jimmie Durham,
If Money Talks, What Language Does It Speak?, Talking
About, Mousse, publication 26, page 23, 2011;
« […] Donald Trump est connu à la télévision pour son
slogan « You’re Fired » dans son émission The
Apprentice. Donald Trump est le nouveau Hugh Hefner aux
États-Unis. L’art de l’argent et vivre sans argent ou ignorer
l’argent de nos jours est identique que de vivre dans une ville
sans architecture, sans bâtiments et rues. »
Dieter Roelstraete,
Critical mess: On the ruins of the Museum’s Research
Department, Talking About Section, Mousse, publication 26, 2011, p.50
Steven Henry Madoff,
Art School (Propositions for The 21th Century), édition
Madoff, 2009
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THE GEMINI INTERVIEW
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Gemini Why this catalog now?
Breton It’s intended to raise awareness
about my artistic practice, and to help refine my goals as a
collaborator and as a speaker. Also, most of my shows have happened
abroad, in Europe and Asia. It seemed like the right time to make
local audiences more aware of what I do, especially since my work
only exists thanks to media and photographic documentation. At some
point, an artist must display their works in order to keep evolving
as an artist.
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Gemini Why put on a show in the East?
Breton I decided to have an exhibition in
the East because it’s far away from the frenzied marketing and
professional hysteria of western art galleries and museum
institutions. There is less administrative work for the artist, but
without impacting the quality of the show. There is much less
compromise required of artists in the East and the artistic motives
are clear.
In my opinion, our art galleries are no longer promoting
escaped
art; rather, they legitimate grant-supported art domination with an
economy alignment. But art is never clean, it does not conform to
the Duchampian Fountain. True art,
that something else (Gombrich, 2008), is somthing never
meet, never exhibitionable, it is a Fountain and as such,
never beautiful, never conforming to the politics and language of
art, and never elegant as a mirror for a museum.
True art is political, revolting, destructive, disturbing,
stressful, intense and hysterical; and because it cannot be
controlled or directed, art is difficult to understand and hard to
defend. But art is also emotional, captivating, and individualized,
a private experience. It is an artistic agency of possibilities and
impossibilities; it cannot be attached to the post-conceptual
legitimation, because this pratice does not follow as an absolute
the duchampian program. So is it a question of there being a
permanent disconnectivity with our academic concepts about art? Such
of art is probably past or is it a potentially brand new form.
The priority right now is to find a new critical structure that is
not based on the artist’s work or on the artist’s reputation. All
artists, even important one, are capable of behaving badly. Only a
market or an economy-based art would neglect that fact.
When I left university, I followed my appetites, carving out my
practice not in a most easiest artistic discipline if someone wants
to make a career out of visuals arts locally in Quebec, a network
still limited because of its consensual entrave; so it was in the
impopular performance. My catalog is thus an introduction of such
practice, fully aware of the inherent stakes and politics that are
involved. It represents my artistic practice in Europe and Asia –
and barely in the United States. In my opinion, performance are
suited to a northern or Asian context, East artists, not
producers.
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Gemini You have participated in numerous
collectives. Where they formative to the point of helping you to
develop a legitimate aesthetic vision with many layers?
Breton Indeed. Legitimate or not, these
works represent my local activities in Montreal, initially with the
orange brown collective. Mostly Anglophone, these
artists were primarily associated with Concordia University, but
there were some international members as well. It was a refreshing
experience.
I began my international efforts while still with the collective,
and after a year spent living on the York University campus in
Toronto – an experience made possible thanks to my increased comfort
with the English language. I travelled also through Europe and Asia
with my CAROL BRUNO art collective. It was an
intense outland experience, especially with the Sotodo Gallery
Performance Art Congresses organized by its director, the artist
Theodor Di Ricco; we had good exposure as
artists.
I launched my solo career in Estonia, Finland, Argentina, Germany
and in the United States, primarily in the states of New York and
Missouri, specifically, at the St. Louis Contemporary Art Museum.
Following an artistic residency at La Recoleta in Argentina, thanks
to support offered by the Conseil des arts et des lettres du Québec,
I then went on to curate art for the
NON GRATA collective.
As part of the NON GRATA collective in Estonia, my aesthetic
expectations were de rigueur, because according to the precepts of
ritual and atypical work, which rarely comprise post-Duchampian
concepts, these pratices are derivative and thus difficult to track.
They are in permanent disconnectivity with the present.
While researching practices and exhibitions, I noticed a lack of
critical judgment and nervous commentary being made by individuals
who don't understand concepts, who are distanced from private
experience. Works should be individualized and speak to the private.
They should draw attention to what is possible, what is impossible,
and not follow a conceptual agenda. From this perspective, it's
crucial to protect non-specialization, because that's the only place
where true liberty can be found.
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Gemini What is the inspiration for the
title “SUNDAY You're Fired!”?
Breton This exhibition is based on
conceptual fascinations. Starting with the word “Sunday”, the title
contains different meanings and evokes various elements of
performance and action.
Strongly attached to the economy, the word "Sunday" still
elicits the notion of “a day of rest”, but in an outdated
Judeo-Christian sense. Il renvoi à ce mouvement syntaxique par
concept performatif, équivalant au corps de l’artiste en
performance. In that the objects, words and images possess
performative value. In my opinion, it’s all a question of
performativity. Sunday is also a day for artists to spend outside
the atelier, in the sunlight. But even then we are creating. The
concept of Sunday as a day of rest is a falsehood, because artists
are always working, even on Sundays.
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Gemini And let’s talk about the “Great Law
Breaker”, this fascinating artistic personality we find in
contemporary art. Why is the great law breaker of interest to
you?
Breton In my opinion,
Al Paldrok of the NON GRATA collective is the
closest to this ideal. I identify both as fully embodying the
concept of "The Law". This profile is an analogy between
the radical artist and Donald Trump, who is best known for his stern
expression, “You’re fired!” Forthright, these two individuals create
laws. They invent their own language for law, and then proceed to
live in perfect harmony with their system and all its flaws. They
are thus responsible for their choice and for the path they chose as
subversives. In my eyes, they are examples of possibility and
impossibility. They live on the margin of what society dictates for
the individual.
This personality breaks all rules and laws, motivated by fantasies
of true independence. As the “Great Law Breaker”, the artist becomes
a radical and finds freedom in this feeling. He's the Law! He has
money! Glory! Totally independent, artists can, with the full
darkness of their paranoia, turn their backs on their mothers, their
fathers, and fully embrace their destructive aspects (Walter
Benjamin).
But coming back to art, artists perceive conceptual art as a
language of aesthetic laws that legitimize or prohibit the practice
of art from making a symbolic connection between desire and intense
pleasure.
Furthermore, this recent obsession puts the emphasis on the
aesthetics of resistance through a professionalization of art in
crisis (Dieter Roelstraete, 2011). This architecture of resistance
poses some fundamental questions, such as how to connect or breathe
life into a new critical structure, renewal, how to impose aesthetic
concepts in ways other than by levelling off market politics, and
how to position this resistance as a turning point in the education
and thinking process of theoreticians, artists, and reviewers
towards the controversial cancellation of Manifesta 6 in Europe.
Interviewed April 2011
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Bibliography
Stéphanie Moisdon et Bruce Hainley,
Lycanthropize: The Critical under the Full Moon of Cross
Genre, Curator’s Corner, Mousse, publication 19, 2009
E.H. Gombrich, Histoire de l’art, Phaidon,
1046 pages, 2006
Jimmie Durham,
If Money Talks, What Language Does It Speak?, Talking
About, Mousse, publication 26, page 23, 2011;
« […] Donald Trump est connu à la télévision pour son slogan
« You’re Fired » dans son émission The Apprentice.
Donald Trump est le nouveau Hugh Hefner aux États-Unis. L’art de
l’argent et vivre sans argent ou ignorer l’argent de nos jours est
identique que de vivre dans une ville sans architecture, sans
bâtiments et rues. »
Dieter Roelstraete,
Critical mess: On the ruins of the Museum’s Research
Department, Talking About Section, Mousse, publication 26, 2011, p.50
Steven Henry Madoff,
Art School (Propositions for The 21th Century), édition
Madoff, 2009
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DOCUMENTATION
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byAnalogy
Mandat_Mandate
Pour situer une idée de l’art_To situate an idea of art
byAnalogy Collaborateurs_Collaborators and Art
Supporters
Vanessa Gerold, marketing (New York, Paris et Montréal)
Adriana Palanca, traduction_translation (Montréal)
Carter Goodwin, consultant (New York)
byAnalogy Développement_Development
Sylvain Breton (Montréal)
byAnalogy
Partenaires_Partners
(M6 EXAM: Exhibition/Residency as a School)
KUNSTIKONTEINER - Kultuuritehas Polymer/Art Container
Madara 22/Ülase 16
Tallinn, 10613, EESTI
(Estonie_Estonia)
byAnalogy Institutions
MTÜ Kunstikonteinersupported
Estonian Ministry of Culture
Cultural Endowment of Estonia
byAnalogy Informations
info[at]byanalogy[dot]org
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Dernière mise à jour_Last edited : 28 Avril_April 2011
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